


Avec ma conjointe nous décidons de prendre quelques jours bien mérités dans nos belles montagnes pour nous reposer. Étant un grand fan de photographie animalière, quelle ne fut pas mon excitation en arrivant sur les lieux.
Cela ne faisant que quelques heures que nous étions arrivés. J’ai repéré les traces dans le petit pré qui entourait notre logement. Il était rempli de bouses de vache, donc ce n’était pas très facile d’établir un tracé des passages d’animaux.
Apres 1h de vagabondage, le chemin était établi, l’affut aussi et les espèces identifiées. Oiseaux, biches, chevreuils, cerfs et renards: Tout y était ! 18h30, je pars enfiler mon treillis et préparer mon matériel.
Je me suis allongé dans l’herbe entre 2 arbres au milieu du prés. Puis les minutes passèrent, avec la fatigue des derniers jours ce n’était pas le sommeil qui manquait. Au moment où je piquais sérieusement du nez la foret s’agita.
Je me suis dit qu’un geai m’avait repéré et que je pouvais déjà commencer à rentrer. Mais ce n’était pas tout à fait ça. J’ai tourné la tête et que vois-je à une dizaine de mettre à ma gauche?
Une biche avec son faon, un spécimen plus volumineux que d’habitude.
C’est là que j’ai commis une erreur, pris de court je me suis empressé de dégainer mon appareil photo ( en toute discrétion) et j’ai déclenché. La petite famille a entendu la prise et m’a identifié de suite.
Comme on dit c’est en faisant des erreurs que l’on apprend mais perturber un animal sauvage me dérange au plus au point.
Morale de l’histoire.
Faire des photos à tout prix ne vaut rien. Je ne suis pas fier de celle ci et me laisse un goût amer. Laissez l’animal faire sa vie et déclenchez que lorsqu’il est en confiance. N’oubliez pas que ce n’est pas parce qu’il est dans votre boitier que vous pouvez le déranger.