Le refuge de Tardevant est l’une des étapes de mon défi Wolf. C’est par cet endroit que je décide de commencer les recherche du loup. J’ai donc pris la décision il y a 2 mois de ça de passer un WEEK-END complet à dans cet abri pour étudier la zone et photographier des animaux.
À l’heure où j’écris cet article, je suis toujours sur place. Je vais donc vous raconter ce WEEK-END et première sortie de l’année en refuge.
La chaîne des Aravis
Je vais dans un premier temps vous présenter le lieu où je me rends. Son nom est simple : Les Aravis. Elle s’étend sur une longueur d’environ 25 km et fait parti des Alpes. C’est aujourd’hui mon terrain de jeu. Les Aravis sont une destination populaire pour les sports d’hiver, avec des stations de ski telles que La Clusaz, Le Grand-Bornand et Manigod. Personnellement, je la vois différemment. C’est une mine d’or de randonnée et de faunes. J’y passe un temps fou à l’arpenter dans les moindres recoins. C’est devenu ma seconde maison.
L’ascension
Me voilà garé au bord de la route, le sac à dos sur les épaules et l’appel de la nature à son paroxysme. Je ferme la voiture et c’est parti pour l’ascension. Tout commence dans un petit prés où je longe le ruisseau. Après quelques mètres je trouve le chemin, traverse le cours d’eau et attaque la montée. Le chemin est très escarpé. Vous montez à travers la forêt petit à petit en suivant un autre cours d’eau. Après 1h15 de montée vous vous sortirez enfin de la verdure et vous trouverez le refuge de Tardevant qui se situe à 1690m d’altitude.



Le refuge
Le refuge n’est pas bien grand. Il se compose d’un petit haut-vent pour vous abriter. L’intérieur reflète bien l’extérieur, bien entretenu. Vous y trouverez une petite table au niveau de la fenêtre ainsi que deux couchages sur votre droite.
Bien évidemment, je vous redirige vers mon article qui parle de ce refuge : Découverte du Refuge de Tardevant.
Un refuge très agréable pour y passer de super soirée en compagnie des chamois et de la nature qui vous entoure



Les alentours
Le refuge est situé dans des alpages. Une maison de berger est juste à coté. Derrière se trouve l’étale, un pic qui se culmine à 2 484 m ainsi que la pointe de la Mandallaz ( 2277m).
Ce qui saute au yeux en arrivant est la vue que vous aurez de là haut. Une vallée avec quelques habitations, un refuge en face et de nombreux sommets tel que le Mont Charvin et Montagne de Sulens.
Le terrain est très escarpé. Il reste difficile d’accès surtout en hiver. La moindre plaque de neige reste instable et il est facile de dégringoler de plusieurs mètre en cas de chute. Il faut donc rester vigilant pour éviter les blessures. J’ai eu droit à quelques coulés de neiges en direct.
Le refuge est plutôt bien fourni en haut à condition d’avoir un filtre. Il y a de nombreux ruisseaux tout autour du refuge. Un bon moyen pour se recharger et éviter la panne sèche. Je vous conseille de partir sur celui à la gauche de la maison de berger qui sera beaucoup plus facile d’accès.
Lorsque qu’il y a du soleil, il faut prévoir de quoi se couvrir. Les zones d’ombres sont pratiquement inexistantes. Hormis les refuges, je n’ai pas pu trouver d’arbres accessible pour y faire sa sieste.



Brutus la colonne
En arrivant, je me suis retrouvé face à une magnifique colonne vertébrale que j’ai donc appelé Brutus. Il a été mon compagnon de séjour. Très poli et comique, je suis sûr que vous vous entendrez très bien avec lui !
Conclusion de mes recherches
Il existe une multitude de traces dans les alentours. Une zone très active en terme de vie sauvage. Concernant mon défi Wolf je reste dubitatif en ce qui concerne la présence de loup actuellement même si des indices laissent penser que si.
Je reviendrai donc dans ce refuge pour me reposer et réétudier la zone lorsque la neige aura disparu. Ma plus grande frustration reste l’inaccessibilité du col qui se trouve au dessus des refuges à l’heure actuel. Restez à l’affût pour la vidéo de mes péripéties qui arrivent d’ici peu !
C’était tout pour moi, hâte de vous lire et de vous croiser !
Les montagnes sont magnifiques dans toutes les saisons !
Je suis une randonneuse passionnée, mais je ne suis jamais encore resté dormir dans un refuge ! C’est vrai, que lors des soirées et pendant la nuit, l’apparition d’animaux autour est très fort probable.
Bonne chance pour défi !
Dormir en refuge est une expérience à faire. Ça devient addictif ! C est au retour chez soi qu’on se rend compte tous le superficiel de nos domiciles 😉